J’entends souvent parler (et je parle moi-même) de ralentir le flot de nos pensées, mais aujourd’hui, j’évoque dans cet article le fait de ralentir nos gestes.

As-tu cette impression peu agréable de toujours courir ? Te sens-tu sous pression et obligé·e de faire, beaucoup de choses, beaucoup de gestes, d’actions ? Moi, oui, parfois. 

Garder l’essentiel

Alors je nous lance une invitation à ralentir. Cela peut impliquer dans un premier temps de choisir. Ne garder que l’essentiel. Pour chaque action qui remplit ma journée, au travail, avec mes ami·e·s, mes enfants, je me demande : Est-ce essentiel ? Quand je vois un vide dans mon agenda, comment est-ce que je le ressens ? Pour changer, je sais que c’est précisément cette sensation que je dois aller voir :

[bctt tweet= »Dans l’apparent vide se trouve la clef du changement. www.paulaindramichels.com »]

Ralentir amène à la pleine conscience

Quand je ralentis mes gestes, je peux vivre avec plus de conscience, regarder les détails, toucher les matières, sentir les odeurs et ressentir :

Qu’est-ce qui m’est agréable ? Quel parfum ? Quelle couleur ? Quelle sensation ? …

Qu’est-ce qui me déplaît ? Quel objet ? Quel couleur ? Quel goût ? …

Qu’est-ce qui me dérange, me fait réagir ? Quel aspect de la personnalité ? Quelle odeur ? Quel animal ?

Ainsi, je peux en conscience choisir le meilleur pour moi, m’entourer de beau, de bien, de bon ! A expérimenter, je trouve.

De plus la lenteur permet d’entrer en contact avec mes ressentis, pour ensuite les accueillir tels qu’ils sont, ne pas les changer, ne pas les nier, les observer simplement. 

Et toi ?

Dans quels domaines réussis-tu à ralentir ?