Deux habitudes pour se sentir mieux

Est-ce que comme moi te sentir bien, ou mieux au moins est l’une de tes préoccupations quotidiennes ? Est-ce que tu te sens bien un jour et puis moins bien le lendemain ? Observes-tu tes sensations ? Expérimentes-tu, cherches-tu des outils pour t’apporter du mieux-être ?

C’est mon cas, avec toutefois la vigilance de ne pas juger ce que je fais aujourd’hui. C’est paradoxalement en cessant de me dire que je ne suis pas assez (…), en m’autorisant à être comme je suis, que je peux initier autre chose.

Enfin pour aujourd’hui, j’ai envie de me pencher sur deux habitudes ou plutôt attitudes, qui favoriseront à coup sûr ton mieux-être.

  • Se déconnecter… pour mieux se reconnecter !

La plupart d’entre nous passe beaucoup (trop) de temps  » connectés  » : Regarder ses mails à toute heure, envoyer des SMS, checker Facebook… sans compter Instagram, Snapchat… et tous les autres réseaux… Sans parfois même s’en rendre compte. Mais à quoi sommes-nous connectés dans ces moments-là si ce n’est à nos écrans ?

Pour ce qui est du contenu, la majeure partie de ce que l’on voit sur les réseaux sociaux ne donne t-il pas une image complètement erronée de la réalité, du vécu de chacun·e (comme si notre vie n’était faite que de « wahou ! ») ?

Et de plus, penses-tu vraiment qu’être à outrance spectateur·rice de la vie des autres, regarder, envier, critiquer ou même dénigrer les créations ou efforts des autres est une manière de se sentir mieux ?

Est-ce que s’offrir parfois un temps de connexion à soi ou à l’autre ne nous aiderait pas à nous sentir mieux ? Est-ce que ce n’est pas dans l’action, en faisant le grand saut (oser créer soit même !) que l’on trouve le bien-être, que l’on se sent plus vivant·e ?

Quand je prends conscience que je regarde trop souvent mon portable, et que je décide (j’ai le choix) de l’éteindre ou d’intentionnellement l’oublier chez moi… Je me sens libre, puissante, plus présente. Je deviens plus attentive à ce que j’ai devant les yeux, à ce que je mange, à ce que je sens. J’écoute plus attentivement mon intuition. Je sens que cela lui donne de l’espace pour s’exprimer. Cela me donne de l’espace à moi aussi.

Rester libre, face aux  » réseaux « 

J’aime ne pas me laisser happer, ne pas obéir à mon téléphone… Oser être. Apprivoiser le vide. Revenir à moi, me connecter, mais à moi (mes sensations, mes besoins, mes émotions, ce qui est là…).

Si tu te sens vraiment dépendant·e, première étape : en prendre conscience. Ose le reconnaître, le regarder en face, et ne pas rajouter une couche de jugement. Vois-le comme un état de fait aujourd’hui, avec bienveillance. Et laisse la porte ouverte à un changement.

Essaie de te déconnecter une heure, une journée (ou une minute ?). Fais cette expérience, observe, ressens, entre pleinement dans le vide qu’elle te procure le cas échéant… Et puis quand tu as apprivoisé petit à petit la sensation, fais-en une habitude, donne-toi un cadre, des limites pour l’utilisation des écrans… Sans jamais te dénigrer. Utilise cet espace pour sentir ce qui est présent dans ton corps (car c’est souvent ce que l’on fuit, ses émotions, ses sensations). Traverse en silence, sans commentaire intérieur.

  • S’émerveiller

S’émerveiller devant une toute petite chose : Une fleur, un caillou, une lumière sur un bâtiment, un chat qui dort paisiblement (ah l’effet chat, oui j’assume, je suis fan !), la couleur d’un fruit, le goût d’une soupe…

S’émerveiller devant la merveille qu’est … mon corps !

Quelle machine incroyable, c’est inimaginable, presque magique, tout ce qu’il contient, tout ce qu’il peut faire !

Je respire, je sens que je respire, quelle miracle !

S’émerveiller sur des grandes choses aussi : Mes enfants, ouahou, ils sont incroyables ! Mon chéri, pfiou, quelle chance de l’avoir à mes côtés ! Et puis, il y a le ciel, la terre, les étoiles, la lune, les arbres, les créations humaines… C’est quand même fou tout ce qui nous entoure et que nous ne voyons plus comme des merveilles !

J’adore cette sensation ! (oui, s’émerveiller, ça passe par les sens). Certains jours, je ne m’émerveille que quelques secondes, sur une matière, une couleur, un parfum, une peau (dans le massage essentiel ;) bien sûr), un aliment. Certains autres jours (en fait, certainement aussi selon les phases de mon cycle féminin…), je suis dans un état d’émerveillement quasi permanent : Tout me plaît, je me sens chanceuse de ressentir autant d’émerveillement.

Chaque jour, prendre du temps pour s’émerveiller, oui, je suis vraiment persuadée que cela aide à se sentir mieux !

Je te propose, en commençant par des petites touches d’émerveillement… quelques secondes dans la journée où tu es attentif·ve et sensible au Beau (oui, il y en a aussi autour de nous), d’ouvrir ton coeur à la délicieuse harmonie imparfaite du monde.

Partage le massage :)